Moi qui vous ait souvent parlĂ© de mode Ă©thique, recyclĂ©e, de seconde-main, Made-in-France, je dois lâavouer, jâai longtemps portĂ© mes choix de sous-vĂȘtements sur des marques peu recommandables que nous connaissons tous. Pourtant, j’ai rĂ©cemment appris que s’il y a bien un choix qu’il ne faut pas nĂ©gliger, c’est celui de ses sous-vĂȘtements. Et pour cause, c’est bien de notre santĂ© qu’il s’agit lĂ .Â
Pourtant interdits dans lâUnion EuropĂ©enne, les perturbateurs endocriniens sont partout. Je vous en parlais lors du scandale de la cup il y a quelques mois, je vous en parle aussi dans mon ebook, et je vous en parlerai jusquâĂ ce que ces petites choses indĂ©tectables Ă lâoeil mais responsables aient disparus. Dans nos sous-vĂȘtements et en particulier nos culottes, ils ne se contentent pas dâaltĂ©rer notre systĂšme hormonal, non, ils peuvent aussi altĂ©rer dĂ©tĂ©riorer la fertilitĂ©, et se transmettre Ă lâenfant si maman attend un heureux Ă©vĂ©nement. En fait, la transmission des perturbateurs endocriniens est plus importante au niveau des muqueuses, et dans un endroit lĂ©gĂšrement humide et chaud. D’autant qu’elles y sont exposĂ©es quotidiennement et tout au long de la journĂ©e… Bref, autant vous dire qu’ils s’Ă©clatent dans nos petites culottes ! Pas trĂšs classe comme image, mais on comprend bien l’idĂ©e…
Alors qu'est ce qu'on fait ?Â
Et bien c’est simple, on choisi des sous-vĂȘtements dans des tissus biologiques, a l’instar de Olly Lingerie, sa gamme de culottes en coton bio labellisĂ©e GOTS et leur teinture labellisĂ©e Oekotex 100 ! En plus d’ĂȘtre meilleures pour la santĂ©, elles vous permettront de dire « NON », Ă la production de coton « classique » responsable de 25% des pesticides mondiaux pour seulement 2,5% des terres agricoles.  Un chiffre absolument effrayant !
Des culottes qui respectent les femmes, mais surtout lâHomme avec un grand H.
Malheureusement, la Fast Fashion se cache aussi derriĂšre les Ă©cailles de dentelle de nos sous-vĂȘtements. DerriĂšre les gĂ©ants de lâindustrie, une nouvelle fois, des hommes et des femmes dont la situation professionnelle sâapparente bien largement Ă de lâesclavage moderne. Pour cela, les culottes Olly Lingerie sont rĂ©alisĂ©es en Union EuropĂ©enne, oĂč la traçabilitĂ© et la transparence sont les maĂźtre-mots, et les droits humains respectĂ©s. Une production europĂ©enne qui permet Ă©galement de limiter l’empreinte carbone de chaque produit !Â
Des culottes "transparentes"
Et lĂ , je ne parle pas du tissus utilisĂ© bien qu’ Olly aime les jeux de transparence ! Pour ĂȘtre honnĂȘte avec vous, lorsque nous avons Ă©changĂ© avec les crĂ©atrices de Olly, j’ai Ă©tĂ© tout simplement impressionnĂ©e de la prĂ©cision avec laquelle les fondatrices m’ont dĂ©taillĂ© l’intĂ©gralitĂ© de leur chaĂźne de production. Une maĂźtrise trĂšs rare qui est selon moi, un vĂ©ritable gage d’engagement et de crĂ©dibilitĂ©. Du coton Ă l’assemblage, en passant par la dĂ©coupe et le filage, les filles se sont assurĂ©es de tout connaitre dans leur processus de production. Une maĂźtrise qui me donne vraiment envie, en tant que consommatrice, de leur faire une confiance aveugle.
Mon seul bĂ©mol : CĂŽtĂ© Olly, j’aurais aimĂ© des coupes un peu plus sexy, plus Ă©chancrĂ©es, en transparence pour en dentelle. Heureusement, c’est un souhait que je partage avec les crĂ©atrices de la marque qui travaillent dĂ©jĂ Ă la confection de ces modĂšles, dĂšs qu’elle le pourront. CĂŽtĂ© technique, la dentelle prĂ©sente sur le marchĂ© n’a pas grand chose d’Ă©thique par exemple. Il leur faudra donc Ă©laborer leur propre tissus. Un projet qui aura besoin de moyens, d’inventivitĂ© et de patience ! Comme quoi, en faisant le bon choix dĂšs aujourd’hui, vous pourrez d’ores et dĂ©jĂ contribuer Ă amĂ©liorer le marchĂ© de demain.